http://www.echosetrumeurs.fr/post/2010/04/12/Le-MoDem-39-demissionne-en-blocLe MoDem 39 démissionne en bloc
Dix cadres de la fédération du Jura viennent de démissionner de leurs fonctions et de quitter le MoDem (Le Progrès) :
Agnès Chambaret, présidente
Jacques Broussou, vice-président
Agnès Souillard, vice-présidente
Christiane Mouette, conseillère nationale
Arnaud Bouvet, délégué départemental
Laurent Meyer, secrétaire départemental
Alain Cusenier, délégué de la 2° circonscription
Patrick Baudier, délégué de la 3° circonscription
Patrick Petitjean, membre de droit du bureau départemental
Christophe Chollat-Namy, membre du bureau départemental
Pascal Bride, ancien délégué départemental
Dans une lettre envoyée aux adhérents du MoDem 39, ces responsables s'indignent des "entorses répétées à la démocratie interne", du mode de désignation des têtes de liste (selon eux, seuls 20% des adhérents ont participé à la consultation), ou encore de l'état du Conseil National, qui "s’est tenu sans le quorum" de la moitié de ses membres le 27 mars.
Ils estiment ensuite que, suite aux élections internes de fin-2008, "les concurrents battus [n'ont eu] de cesse de nous empêcher de gérer sereinement et efficacement ce département avec le soutien non dissimulé de Paris".
"Le cercle d’amitiés que nous avons pu créer autour de nos valeurs et de notre action ne doit pas disparaître !", concluent-ils avec la perspective d'une autre forme d'"engagement commun".
Texte intégral du courrier :
"Chers amis, Nous croyons toujours aux valeurs fondatrices du Mouvement Démocrate. Cependant, nous devons constater que nous sommes dans une impasse : scores électoraux divisés par deux à chaque consultation et perte d’élus dramatique. Nous pensons que cette situation est due aux erreurs stratégiques, à la carence de direction de notre mouvement, aux entorses répétées à notre démocratie interne. Le Conseil National du 27 mars dernier s’est tenu sans le quorum, un tiers seulement des membres étaient présents ; les désignations des têtes de listes régionales n’ont ni suivi la procédure du Mouvement, ni tenu compte de leur faible représentativité, inférieure à 20% des adhérents. La mise en place des structures départementales avait donnée lieu à une lutte âpre qui, l’élection des trois listes d’Agnès Chambaret (Humaniste, Démocrate et Indépendante) passée, ne s’est pas atténuée : les concurrents battus n’ayant de cesse de nous empêcher de gérer sereinement et efficacement ce département avec le soutien non dissimulé de Paris. Or, un projet de société ambitieux et crédible doit être porté par un parti organisé, uni, efficace, qui met tout en œuvre pour rassembler, autour d’un leader, des élus, des militants et des sympathisants. Ce n’est plus le cas du MoDem qui, de plus, placé aux marges de la vie politique, ne montre pas les capacités à diriger le pays. Comme les autres militants qui se sont investis pour garder le cap centriste, la 3° voie politique de notre République, nous ne regrettons pas l’énergie, les moyens et les compétences consacrés à ce mouvement. Nous disons seulement regretter qu’ils ne puissent se poursuivre et qu’ils n’aient pas été reconnus à leur juste valeur. En conséquence, nous avons pris la décision de démissionner de nos fonctions au sein des instances départementales, régionales et nationales et de quitter le MoDem. Notre motivation à défendre nos convictions reste inchangée. Le cercle d’amitiés que nous avons pu créer autour de nos valeurs et de notre action ne doit pas disparaître ! Nous vous inviterons prochainement à réfléchir avec nous sur la forme que peut prendre notre futur engagement commun. Soyez assurés de nos salutations centristes et amicales."